Henri-Luc Julienne est d’un naturel réservé et observateur. Un peu moins dès lors que l’on évoque sa Bretagne natale (les Côtes d’Armor) où l’on sait vivre avec les coups de vents et les grands horizons. Il vient d’intégrer le bureau national du mouvement, en charge de la communication. Nouvelle étape pour ce fidèle d’une équipe basée à Rueil-Malmaison, en région parisienne. « Je cherchais un lieu pour partager et relire ce que je vis dans le monde du travail. J’ai trouvé un tract au fond d’une église paroissiale du diocèse de Nanterre avec un contact. J’ai appelé et j’ai été très bien accueilli. Je remercie ce groupe conjuguant amitié et prise de paroles ».
Le parcours professionnel d’Henri-Luc Julienne a débuté dans le grand Ouest (Rennes, Nantes). Après une première formation dans une école d’éducateurs spécialisés et une maîtrise en économie et gestion, il est embauché en 1984 dans la branche grands travaux du groupe Bouygues. Il a suivi notamment la construction du tribunal de grande instance de Paris. Après un passage par Orléans, le voilà installé depuis 2012 en région parisienne où, aujourd’hui âgé de 63 ans, il termine sa carrière entre un cabinet d’architecte et une joaillerie. Familier des déplacements entre Paris et Nantes, où il garde des attaches, Henri-Luc Julienne est père de trois enfants et quatre fois grand-père. Il aimerait placer sa nouvelle responsabilité au sein du bureau national sous le signe d’une communication ouverte sur l’ensemble de l’Église et de la société. À l’image de ces navigateurs bretons partis à la découverte du vaste monde, la préparation du prochain congrès de Nantes devrait lui en donner une nouvelle occasion.
Robert Migliorini, comité de rédaction