Notre société encourage le « lâcher-prise », tout en invitant à toujours plus de contrôle sur nos existences. L’incertitude nous mine. La confiance en l’autre, en l’avenir, n’est pas une attitude valorisée par nos contemporains.
Dieu nous parle, non pas de lâcher-prise, mais d’abandon : « Père, non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Mt 26, 39).
Ainsi, le cheminement de Charles de Foucauld, canonisé l’an dernier, est éclairant. Longtemps, il a désiré imiter Jésus et a été assailli de rêves de grandeur. Il s’est accroché à l’espoir que d’autres viendraient prendre sa relève. Ce n’est que malade et réduit à l’impuissance qu’il a accepté humblement d’avoir besoin des autres.
Nous observons ce qu’est l’abandon pour nous
- Quel est notre rapport à l’abandon ?
- Quelle différence faisons-nous entre abandon et lâcher-prise ?
- Un moment où nous nous sommes abandonnés ? … Où nous n’avons pas su ?
Lisons et méditons
Prière d’abandon de Charles de Foucauld :
Mon Père, Je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi, je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout, pourvu que ta volonté se fasse en moi, en toutes tes créatures, je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, parce que je t’aime, et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, de me remettre entre tes mains sans mesure, avec une infinie confiance car tu es mon Père.
Nous discernons
- Comment le parcours de Charles de Foucauld nous parle-t-il, ou non ?
- Qu’est-ce qui nous aide à nous abandonner ?
- Les freins qui nous en empêchent ?
Nous visualisons une situation précise, professionnelle ou personnelle, que nous devons affronter dans les prochains jours/prochaines semaines où nous pourrons tenter, aidés par la prière, de nous abandonner. Nous la partageons.
Le comité de rédaction