Avec la Délégation Catholique pour la Coopération, le service du volontariat de solidarité internationale de l’Église en France, ce sont 400 volontaires qui sont accompagnés chaque année dans une cinquantaine de pays. Le MCC revient sur le succès de cette association qui œuvre depuis plus de 50 ans au service des plus pauvres.

La Délégation Catholique pour la Coopération (DCC, association de loi 1901 reconnue d’utilité publique), agréée par l’État pour l’envoi de volontaires de solidarité internationale dans les pays du Sud et en France, est la plate-forme du volontariat en Église. Grâce à une équipe de salariés et à plus de 200 bénévoles au siège et en région, elle œuvre pour le développement intégral de la personne et de son environnement, nourrie par la foi chrétienne et soucieuse des plus pauvres :

  • en collaborant avec 300 ONG et partenaires qui font des demandes précises ;
  • en permettant aux volontaires de s’investir dans des missions dans une cinquantaine de pays du Sud (Océan indien, Maghreb, Amérique centrale, Amérique latine, Asie, Moyen-Orient), dans les domaines de la défense des droits, du développement rural, de l’économie solidaire, de l’éducation et la formation, de l’environnement et de la santé et l’hygiène ;
  • en permettant à des personnes des pays du Sud de faire un volontariat en France.

Les volontaires s’engagent directement auprès de la DCC, ou via l’un de ses partenaires, au service de projets locaux :

  • en Volontariat Mission Solidaire (VMS), pour 3 à 9 mois ;
  • ou en Volontariat de Solidarité Internationale (VSI), pour 1 à 2 ans, sous contrat d’État ;
  • ou encore, avec de solides compétences techniques mais disposant de peu de temps, en Volontariat d’Échanges et de Compétences (VEC), pour 1 à 6 mois renouvelables ;
  • en Volontariat International de Réciprocité (VIR), pour 1 an en France pour les personnes venant des pays du Sud.

Pour discerner leur départ avec la DCC, ils peuvent suivre la session « Choisir ». Une fois recrutés, ils bénéficient d’une formation (stages « Partir » d’une semaine). Et à leur retour en France, celle-ci les aide à réussir leur réinsertion personnelle et professionnelle (session « Revenir »).

Leur profil ? De tous horizons, âgés de 18 à 75 ans, croyants ou non, seuls, en couple, en famille, actifs ou retraités, ils viennent apporter leurs compétences humaine, technique, organisationnelle, commerciale, leur culture, et aussi leur enthousiasme, au sein de projets au bénéfice des populations locales.

Les conditions ? Le volontariat se vit dans des conditions simples. L’objectif est de s’immerger dans un pays pour vivre une expérience à la fois humaine, interculturelle, professionnelle, loin de ses habitudes, une expérience peut-être spirituelle aussi. Pendant toute la durée de leur mission, ils sont suivis et leur gestion administrative et sociale est assurée par la DCC.

Pour le président de l’association, Arnoult Boissau, et son délégué général, Guillaume Nicolas, « Pour toutes et tous, partir est une question d’humanité et un acte d’espérance » !

Partir … Revenir … Dans un prochain article, nous rencontrerons des volontaires revenus de leur mission. Témoignages à suivre donc dans une prochaine newsletter …

Site internet : ladcc@ladcc.org

Rencontre d’information en ligne : http://ladcc.org/agenda/

Madeleine, volontaire en Guinée de septembre 2021 à août 2022.