Manageur ou professionnel, quelles sont mes marges de manœuvre ?

Cette question se pose dans des contextes très divers, chacun se situant quelque part entre :

• des situations de travail fortement contraintes, liées notamment à des dispositifs normatifs et des procédures étroites de contrôle, laissant peu de place à l’initiative et encadrant étroitement la responsabilité ;
• des situations qui demandent, voire exigent, l’initiative personnelle, la force de proposition, la prise de risque.

Échanger mes expériences

• Comment je décris et analyse mon environnement professionnel, les pratiques et les comportements habituels que j’y observe, et plus précisément les marges de liberté qu’il m’autorise dans mon travail, versus les contraintes qu’il m’impose ?
• Quels sont les éléments satisfaisants à mes yeux ?
• Quels sont ceux que je déplore, supporte mal… ?

Lire et méditer

Extrait de Gaudium et Spes, III, 67, 3, sur la question du travail, toujours pertinent malgré les changements depuis l’époque de Vatican II.

Comme l’activité économique est le plus souvent le fruit du travail associé des hommes, il est injuste et inhumain de l’organiser et de l’ordonner au détriment de quelque travailleur que ce soit. Or il est trop courant, même de nos jours, que ceux qui travaillent soient en quelque sorte asservis à leurs propres œuvres ; ce que de soi-disant lois économiques ne justifient en aucune façon. Il importe donc d’adapter tout le processus du travail productif aux besoins de la personne et aux modalités de son existence […]. Les travailleurs doivent aussi avoir la possibilité de développer leurs qualités et leur personnalité dans l’exercice même de leur travail. 

 

Envisager des points possibles d’amélioration

Même si certaines situations sont très contraintes, j’identifie quelques points précis où je pense pouvoir progresser dans mon autonomie et ma responsabilité :

• faire remonter une difficulté et suggérer une solution pour la limiter ;
• modifier mon organisation de travail pour gagner en efficacité et/ou réduire la pression subie ;
• susciter la discussion sur des idées d’améliorations, notamment pour l’organisation du travail de personnes sous ma responsabilité ou avec lesquelles j’interagis régulièrement ;
• si mes marges de manœuvre sont déjà grandes, saisir une opportunité pour être force de proposition au-delà de mon champ habituel d’action.