S’engager là où nous sommes

Le MCC m’a aidé à découvrir que nous avions davantage de marge de manœuvre que nous le croyons pour agir et transformer le monde, chacun à son échelle, où que nous soyons. C’est particulièrement vrai de la transition écologique et sociale qui est l’affaire de tous.

Penser et agir de l’extérieur, “out of the box”, est essentiel pour montrer que d’autres voies sont possibles. Je me réjouis de l’élan entrepreneurial, notamment dans les jeunes générations, dans des domaines comme l’agroécologie, l’économie circulaire ou encore les mobilités douces :
pour ce qu’il apporte en propre, bien sûr, mais aussi parce qu’il bouscule les entreprises établies et les oblige à s’adapter de plus en plus vite.

Mais agir de l’intérieur est tout aussi indispensable, à mon sens, pour mener les transformations à opérer. On ne peut réussir en dressant les uns contre les autres, en opposant l’écologie à l’économie.

J’ai beaucoup travaillé dans le secteur public pour mieux documenter les impacts sur l’environnement des pratiques industrielles, agricoles et de consommation, afin de renforcer les réglementations et mieux les contrôler. Mais j’ai aussi travaillé dans le privé, dans des secteurs pointés du doigt comme le parapétrolier ou l’automobile. Je suis convaincu d’y apporter également ma contribution à la transition écologique, différemment mais avec autant d’impact. Car ça bouge de l’intérieur, certes sous la contrainte de l’opinion publique et des réglementations, mais néanmoins grâce à l’engagement des ingénieurs de ces entreprises.

Le défi est immense et chacun doit s’en sentir acteur, là où il est, au cœur de ses responsabilités professionnelles et sociales, pour donner un avenir désirable aux générations futures.