Quand le Christ se retira au désert, il y jeûna, nous disent les évangélistes, 40 jours et 40 nuits. C’est alors que Satan, le tentateur, s’approcha de lui pour lui faire trois propositions. C’est par une méditation sur ce texte que l’on peut commencer.
1er temps – Évangile des tentations, Matthieu 4 (1-11)
Après la lecture du texte, prions en silence pour que Dieu nous aide à discerner comment Il nous appelle à vivre sous son regard, au-delà des tentations qui nous replient sur nous-mêmes, nous fragilisent, nous empêchent d’être fortifiés par Lui..
2ème temps – Comment je fais carême ?
Que représente le carême pour moi ? Quelles expériences de carême m’ont marqué ? Pourquoi ? Quels fruits, ou peut-être aussi quelles frustrations, m’ont-elles apportés ? Quels choix ai-je faits pour ce carême 2012 ?
3ème temps – Que signifient pour moi le jeûne ? L’aumône ? La prière ?
Là où je vis, là où je travaille, suis-je vigilant, et comment le suis-je, à pratiquer, sous une forme ou sous une autre :
— Le jeûne, c’est-à-dire une privation volontaire pour moi-même ?
— L’aumône, c’est-à-dire une aide matérielle, du temps, de l’écoute, pour le prochain que je côtoie, qui peut être le collègue, le collaborateur, … ?
— La prière, c’est-à-dire du temps pour ma relation à Dieu ?
Pour notre échange, nous pouvons prendre appui sur ces extraits du message de Benoît XVI pour le carême 2011 :
Par le jeûne, nous apprenons à détourner notre regard de notre « moi » pour découvrir quelqu’un à côté de nous et reconnaître Dieu sur le visage de tant de nos frères.
La pratique de l’aumône nous ramène à la primauté de Dieu et à l’attention envers l’autre, elle nous fait découvrir à nouveau la bonté du Père et recevoir sa miséricorde.
L’écoute attentive de Dieu qui parle sans cesse à notre cœur nourrit le chemin de foi que nous avons commencé le jour de notre Baptême.
Une courte prière d’action de grâces pourra clore la réunion.