Un chef d’entreprise dans le secteur nautique, une crise économique, des difficultés financières et un parcours du combattant ! Voici l’histoire de Georges qui fait tout pour sauver l’entreprise qu’il a fondée, dans un film de Jacques Maillot, « La mer à boire », avec Daniel Auteuil.
Dans le cadre des Journées Nationales 2014, le secteur du Rhône a pris le temps, l’espace d’un soir, de s’interroger sur la question du vivre ensemble « dans un monde en mutation », ici, dans une petite entreprise de fabrication de bateaux qui subit les dérives de la crise financière et les difficultés économiques qu’elle entraîne.
Dans un premier temps, Cindy Mollaret, spécialiste du cinéma qui a eu l’occasion d’interviewer le réalisateur Jacques Maillot sur ce film, a pu offrir un éclairage artistique aux choix scénographiques et visuels du film, aux spectateurs qui se sont rendus à l’espace Saint Ignace, rue Sala, pour participer à cette projection. Ensuite, Cindy a ouvert les nombreuses portes de réflexion qu’aborde le film et chacun a pu faire part de sa perception de l’histoire :
— de la part de l’individuel et du collectif dans la réussite ou dans l’échec d’une entreprise ;
— de l’importance de bien être entouré pour prendre une décision stratégique ;
— du poids de la responsabilité du chef d’entreprise et des sacrifices à consentir ;
— de la difficulté de concilier projet entrepreneurial et rêve de vie ;
— de la question de comment rester un homme bon dans un monde souvent injuste.
La plus grande leçon du film est peut-être de prendre conscience que les individus, et davantage encore les chrétiens, doivent tous les jours se confronter à la réalité du monde non pas pour le subir mais tenter de l’infléchir par ses actions au quotidien afin que les mutations de ce monde améliorent la qualité de notre vivre ensemble autour de nous.
Bruno Bonnefous,
membre de l’équipe secteur du Rhône