Dans son encyclique “La joie de l’Évangile” parue en 2013, le pape François a insisté sur la nécessité d’assurer à tous les peuples la satisfaction de leurs besoins alimentaires ou une “digne subsistance” mais également leur “bien être temporel général et leur prospérité”, précisant : “Ceci implique éducation, accès aux soins et surtout au travail, parce que dans le travail libre, créatif, participatif et solidaire, l’être humain exprime et accroît la dignité de sa vie”(§192).
Des représentants des organisations d’inspiration catholique et des congrégations religieuses se sont réunis à Rome les 29 et 30 avril 2014 avec des membres du Saint-Siège et des responsables de l’Organisation internationale du Travail. But recherché : inscrire explicitement “le travail décent pour tous” parmi les objectifs de développement durable de l’après 2015 promus par l’Organisation. Pax Romana et le SIIAEC (et donc le MCC) étaient représentés par le MIEC (Mouvement des jeunes professionnels de Pax Romana) à cette réunion qui a rassemblé une trentaine d’experts.
Pour résoudre les actuels défis que sont les inégalités et l’augmentation de l’injustice sociale, il est essentiel de promouvoir et de créer un environnement favorable au travail décent tout en renforçant la dignité humaine et en contribuant au bien commun. Une attention particulière est portée aux souffrances humaines qui résultent de structures injustes, de toutes les formes de travail précaire ou faiblement rémunéré, du trafic des êtres humains et de travail forcé, des nombreuses formes de chômage chez les jeunes et de la migration involontaire.
Les organisations nationales et les organismes des Églises s’engagent à travailler en étroite collaboration avec l’Organisation internationale du Travail sur ce sujet : il sera évoqué à la Conférence internationale du Travail qui débute le 27 mai 2014 à Genève.
Bernard Hyon, membre du SIIAEC