Tel était l’intitulé de la journée de « formation » organisée le 12 décembre 2015 à l’archevêché d’Aix-en-Provence à l’initiative du bureau régional PACA. Ouverte aux responsables d’équipes ou de secteur ainsi qu’aux accompagnateurs spirituels, elle a rassemblé une vingtaine de personnes et a été animée cette année par Bernard Bougon s.j.
Après un temps de prière guidée par Claudine Pezeron, aumônière régionale, et la présentation de chacun, notre travail a pris appui sur la lecture dynamique de la charte du MCC. Nous y avons repéré ensemble des missions et leur mise en œuvre et ce à trois niveaux : pour nous en tant qu’individus, pour l’Église et le monde. Bernard Bougon nous a alors proposé l’esquisse d’une spiritualité en parcourant les paragraphes de la charte : le MCC est un lieu pour progresser ensemble dans la foi et devenir personnellement et collectivement témoins de l’image du Christ dans notre quotidien. Nous avons découvert que des textes issus de Vatican II pouvaient nous guider dans notre engagement en responsabilité : le paragraphe 31 de Lumen gentium ou encore l’encyclique Popularum progressio, mais aussi que la Bible résonne de nombreux appels à faire œuvre de vie : Abraham, Samuel, Marie, Pierre et Paul…
Nous nous sommes questionnés en particulier sur le thème de l’équipe MCC comme cellule d’Église ou sur la question de l’ouverture à de nouveaux membres, à d’autres confessions chrétiennes. Nous avons également travaillé sur la notion de discernement qui nous permet à terme de repérer les grâces reçues de Dieu se manifestant sous forme d’une paix et d’une joie durables mêmes dans les moments difficiles.
Au terme d’une journée qui a passé trop vite, une spiritualité de nos engagements est apparue dans le fait de chercher à marcher dans les pas du Christ là où nous vivons. Nous avons alors évoqué un texte de Michel Danchin s.j. (« Oui ou non, Dieu s’intéresse-t-il au TGV ? » À relire p. 54 du livre du MCC Dieu s’intéresse-t-il à notre travail ?) : « Osons aller jusqu’au bout (…) au ras des réalités les plus prosaïques et les plus quotidiennes. Voilà la merveille à laquelle nous nous savons appelés ! »
Nicole Wolff