Au carmel de Micy, près d’Orléans, vingt-cinq membres du MCC se sont réunis par un dimanche ensoleillé, le cinquième dimanche de Carême. Le psaume 125 commenté par l’un de nous, plusieurs fois proclamé par des participants, a introduit cette journée : ne sommes-nous pas nous-mêmes des captifs ? Larmes et joie…
La messe partagée avec les carmélites et des paroissiens habituels fut priante, animée par les chants des sœurs dans une chapelle pleine. Tous ont apprécié l’homélie du père Hirrien, aumônier national, présent pour cette journée.
Le témoignage d’une sœur nous a rassurés sur le sentiment que nous avons de ne pas savoir prier. Avec des formules très imagées elle explique que des moments d’admiration devant un beau paysage nous aident à entrer dans une relation avec notre Père du ciel. L’expérience du carmel est d’oser croire que cette relation est possible, durable et peut remplir une vie. La relation au Christ doit aussi être nourrie par les sacrements, la lecture des textes bibliques.
La relation avec le Christ, Celui dont on se sait aimés ne se limite pas à deux heures d’oraison en communauté, elle saisit notre vie entière.
Des textes sur le Carême choisis par le père Panis, aumônier de secteur, ont été à l’origine d’échanges entre les participants. Comment ne pas être d’accord avec Robert Riber (cf. Entrer en Carême) : entrer en Carême c’est ouvrir sa porte – c’est aussi changer de cap – c’est aussi se mettre à l’écoute de la Parole – c’est se mettre à l’écoute de la réussite de Dieu et de l’amour de Dieu – c’est se convertir.
La journée, choisie en période de Carême, a été très appréciée par les participants, heureux de trouver dans ce havre de paix, sérénité et amitié. Merci aux organisateurs.
Il a été suggéré de renouveler cette initiative en y associant les secteurs proches comme Blois et Tours.
[/D.P. & H.V./]