À la suite de leur voyage à Madagascar relaté dans la newsletter d’avril, Jocelyne et Bruno Boulnois ont fait la connaissance des 4 équipes MCC de Libreville. Hubert Hirrien les y a rejoints. Ensemble, ils ont aussi rencontré de jeunes ingénieurs Icam à Douala. Une première équipe MCC pourrait y naître.
Ce fut une fête de Pâques d’une saveur fraternelle inouïe.
Bien sûr, à cause des célébrations ferventes, joyeuses… et amples. Les chorales rivalisent pour exprimer par les voix la joie de la résurrection du Christ. Les corps chaloupent pour la procession de l’Évangile ou celle des offrandes. Et communiquent à toute l’assemblée la grâce de la vie vraiment renouvelée, vivante.
Plus encore par les rencontres MCC. Très insérés à Libreville, les membres du MCC Gabon nous ont en effet réservé un accueil désarmant de simplicité et de profondeur. Ils travaillent dans des entreprises locales (développement agricole…) ou internationales (téléphonie, banque…) ou encore dans des administrations. Ils contribuent au jour le jour au développement de leur pays. Comme ailleurs, leurs réunions d’équipe les aident à unifier responsabilités professionnelles et vie personnelle, familiale. Dans leur contexte économique, ils ont également à faire face aux réseaux d’influence comme la franc-maçonnerie et à des situations de corruption. Le MCC est alors un soutien essentiel pour vivre de l’Évangile.
Un peu plus au Nord, de jeunes ingénieurs Icam Douala – école fondée en 2002 – cherchent un soutien pour unifier leurs vies. Nous avons pu échanger à deux reprises avec 15 d’entre eux. Cela donnera-t-il le noyau d’une première équipe du type MCC ? Plusieurs l’espèrent, avec déjà le soutien de jésuites et d’un prêtre diocésain. Les Gabonais désirent transmettre leur expérience à leurs benjamins du Cameroun. Avec des retrouvailles de leurs deux délégations lors du Congrès de novembre ? Ils le souhaitent.
P. Hubert Hirrien, sj, aumônier national