Avec quelles motivations s’engager dans la vie politique, associative, syndicale, professionnelle… ? De simples citoyens peuvent-ils influer sur les décisions prises ? Comment notre foi et nos valeurs chrétiennes nous poussent à nous engager ? Voici quelques questions abordées lors de la journée organisée par la région Paris, avec le CCFD-TS, le 14 janvier.
Devant la centaine de participants, le père M. Rémon s.j. (CERAS) a évoqué l’engagement comme une réponse à un appel, alliant humilité, confiance et espérance. La personne s’engage au service du bien commun, avec ses talents. Elle doit pour cela discerner l’appel reçu. Ce qui requiert d’avoir un regard ouvert, contempler le monde comme la Trinité le voit : les hommes sont aimés de Dieu.
Une table ronde a ensuite rassemblé différents profils de personnes engagées : le maire de Neuilly Jean-Christophe Fromantin ; le responsable de l’Office Chrétien des Personnes Handicapées Philippe de La Chapelle ; le chef d’entreprise Laurent Challan-Belval.
Chacun évoque les sources et ressorts de son engagement :
— La volonté de construire un monde meilleur, fondé sur la vérité, la justice, la liberté, la bienveillance.
— La foi : la lecture de la Bible, de la Doctrine Sociale de l’Eglise, la prière. Un Chrétien doit toujours s’engager, l’engagement est le fruit du baptême.
— La préoccupation de l’Autre, notamment du plus fragile.
Pour cela, être guidé par l’amour ; se fixer des limites pour ne pas s’essouffler.
L’après-midi a été consacrée à des ateliers animés par des témoins engagés dans l’humanitaire, la politique, la vie économique… L’occasion pour les participants de se poser la question de leur propre engagement.
Une messe conclut la journée, avec des prières écrites par les participants : « Seigneur, aide-moi à être attentif aux cris de la société. »
Olivier Collet, responsable de la région Paris