Les 17 et 18 janvier a eu lieu à Lyon un colloque dont le thème était « la coopération, stade ultime des organisations ? ». Ses artisans ? Le Collège Supérieur, lieu de réflexion et de formation tout public, avec pour socle la philosophie, et Pleins Talents, un cabinet de conseil et d’accompagnement d’entreprises, représentants de deux mondes bien différents, dont on pourrait penser qu’ils n’ont que peu l’occasion de se rencontrer.
Que dire pour résumer en si peu de lignes autant de choses entendues ou débattues ? Peut-être ceci : dans nos environnements devenus complexes, nous aspirons au « co », c’est-à-dire à une participation à l’œuvre commune, avec une quête forte de sens dans les objectifs que nous poursuivons et les actions que nous menons (sa perte conduisant au… désenchantement). Dans ce contexte, le besoin de reconnaissance (qui suscite un sentiment partagé d’égalité entre acteurs), la prépondérance du consentement à ce pourquoi on agit et la conviction de l’éphémère des choses (avec une éthique de la résilience) deviennent essentiels. Ainsi la simple collaboration ne suffit plus et la coopération peut se développer avec l’abandon de sa souveraineté, en se rendant disponible à la présence humaine de l’autre. Que de pistes pour nos réflexions en équipe !
Et pour conclure ces brèves réflexions, rappelons-nous en ce qui nous concerne la première phrase de la charte de notre mouvement : le MCC coopère à la mission de l’Église tout entière…
Jean-Pierre Tachet, responsable de la région Centre-Est
Replay des conférences de Xavier Cail d’Artemare, directeur de Pleins Talents, François Morinière, président du directoire du groupe Labruyère, Bruno Roche, directeur du Collège Supérieur, Jorge Boucas, directeur général du groupe Sodiaal Union, Damien Lacombe, président du Groupe Sodiaal Union, Pierre Durrande, philosophe