Prendre du temps pour n’avoir d’autre occupation qu’admirer
Le lac serti dans les rochers, la calme obscurité de la forêt
Les arbres jetant aux quatre coins le chant vibrant de leurs frondaisons,
La palette éclatante du ciel
Alors que le soleil regagne son refuge aux bords de l’horizon.
Les fruits offrant leurs saveurs,
L’écharpe du vent enroulant
Dans ses plis les délicats pastels des nuages effilochés.
Les œuvres sorties des mains humaines,
L’architecture des villes nouvelles, la solidité trapue des églises romanes,
Les nervures entrelacées des arcs gothiques,
Les cathédrales murmurant aux passants la foi capable de sculpter la pierre,
Les peintures aux lignes folles transfigurant la réalité.
Les rues bruissantes d’humanité, les cris des enfants,
Les visages venus d’ailleurs.
Et derrière ce qui est beau, deviner la présence de Celui
Qui a offert la terre aux humains
Afin qu’ils la transforment en espace de beauté pour tous.