Cet ouvrage fait partie d’une série de J’arrête de… (d’être hyperconnecté, de procrastiner, de surconsommer, etc.). Ses deux auteures ont l’habitude d’intervenir en milieu professionnel : Christine Lewicki est coach d’entreprise et Emmanuelle Nave est DRH, psychologue et formatrice en Gestalt Thérapie, l’une des psychothérapies du courant humaniste les plus répandues.
Ce livre s’adresse aux salariés en entreprise, aux managers et plus largement à tous les professionnels. Écrit dans un style fluide avec des témoignages, des tests, des contes, des analyses scientifiques, psychologiques, managériales, il est illustré de dessins et graphiques, ludiques mais abordés avec sérieux, pragmatisme et conviction. Les auteures ont appliqué leur méthode avec succès dans différents secteurs du monde du travail avec pour objectif d’arrêter de râler « en 21 jours pour être (enfin heureux au travail) » (c’est le sous-titre du livre) et devenir bienveillant.
Dans un premier temps, nous devons prendre conscience de nos râleries, combattre nos frustrations, le stress qu’elles provoquent, en recherchant à donner du sens à notre travail. En évitant aussi d’engendrer des pensées négatives et en développant nos pensées positives face à notre environnement professionnel : la hiérarchie, les collègues, les clients, les nouvelles technologies…, tout y passe !
Puis nous sommes invités à nous prendre en main, à apprendre à dialoguer, échanger, collaborer en faisant preuve d’ouverture d’esprit, en abandonnant nos idées reçues, nos ruminations, en valorisant nos succès, en transformant nos échecs en réussite. En un mot, il nous faut nous poser les bonnes questions et changer pour progresser, trouver des solutions à nos problèmes pour une meilleure coopération au sein de notre environnement professionnel que nous n’avons pas choisi mais aussi dans le cadre de notre vie personnelle. La réflexion développée s’élargit alors à une philosophie de vie.
En entreprise, les auteures proposent d’instaurer des « ambassadeurs » en ayant pour vocation d’être des « passeurs de bonheur » malgré les réticences générées (ils sont qualifiés de bisounours, utopistes, bénis-oui-oui) et d’instituer un « espace non râleur » pour créer des échanges fructueux. Avis à tous !
Odile Favriau