La pauvreté est un terme désignant la situation d’une personne, d’un groupe de personnes, d’une famille, d’une communauté ou d’une société qui ne dispose pas des ressources suffisantes pour lui permettre de vivre normalement. Sont concernés l’accès à la nourriture, l’eau potable, les vêtements, le logement et le chauffage, autrement dit le manque d’accès aux services sociaux de base.
A la suite du Christ qui a voulu s’identifier « aux plus petits » (Mt 25,40-45) et qui pris sur lui la misère des hommes (Mt 8,17), l’Église est invitée à exercer un amour de préférence à l’égard de ceux qui sont dans le plus grand besoin, tant par des actions individuelles que par des changements structurels (SRS 42).
Ce principe pousse à agir pour le bien des plus petits, à titre individuel au sein de ma famille ou d’une association, mais également de manière collective au sein de nos entreprises ou de notre Église.
L’option préférentielle pour les pauvres découle de la destination universelle des biens (SRS 42), puisque la propriété n’est justifiée que si elle sert à tous.
Plus radicalement, l’option préférentielle pour les pauvres rend concret le principe de dignité et vérifie le principe de justice qui cherche l’équilibre entre la subsidiarité et la solidarité.
1- Partage de situations en entreprise où le principe est en jeu
Qui sont les plus fragiles sur mon lieu de travail ?
Dans quelles actions ou initiatives, l’entreprise où je travaille respecte les plus pauvres ? Quels sont les lieux, les actions où elle cherche à préserver les gens qu’elle impacte par son activité ?
Je mentionne l’une ou l’autre situation d’absence de respect pour les pauvres
– que mon entreprise cautionne par son activité, directement ou indirectement.
– à laquelle je contribue indirectement par mon inertie ;
2- Lecture biblique : Mathieu 25, 34-40
« Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” »
3- Propositions de mise en œuvre dans mon entreprise
Je mentionne une action concrète sur laquelle je décide d’avancer.
Avec qui ? Pour qui ? Comment ?
Comment je fais grandir mon écoute de la clameur des pauvres ? Dans les sollicitations que je peux recevoir à cet égard, dans mon information, ma réflexion, mes contacts. Dans mes décisions.
Elisabeth Clément pour l’équipe du Parcours de doctrine sociale