Retraité ? À écouter Claude Bardot ce terme est bien peu pertinent, tant cet accompagnateur spirituel d’une équipe, également coresponsable avec Anne-Elisabeth M. du secteur nord des Hauts-de-Seine depuis juin 2013, déborde d’énergie.


Claude a intégré le MCC en 1975. Parler librement de sa foi, interroger le regard chrétien sur des pratiques professionnelles l’aident dans sa vie active, commencée dans un univers très éloigné de l’Église. Après quelques années, il quitte l’équipe et ce n’est qu’en 2008, lors d’une rencontre avec une ancienne co-équipière, que Claude renoue avec le MCC et suit la formation pour devenir accompagnateur spirituel. Le MCC est pour lui essentiel : l’enjeu n’est pas moins que l’humanisation du monde du travail. La vie d’équipe permet à des actifs d’entendre la Parole de Dieu et d’unifier vie chrétienne et vie professionnelle. À un niveau plus personnel, grâce au MCC, Claude reste relié au monde du travail et trouve satisfaction dans la coresponsabilité du secteur lorsqu’il y voit des équipes se redéployer.

Outre ces rôles au MCC, Claude, avec son épouse Florence, s’investit dans des services d’Église (familles en deuil et préparation au mariage). Il est rédacteur du journal de paroisse Visages de Buzenval et du blog associé. Il collabore au service des musiques liturgiques du diocèse. Il agit au sein d’AGIRabcd, une association qui épaule des jeunes en réorientation professionnelle.

L’Europe est son grand combat depuis toujours. Il est membre du conseil de la section Hauts de Seine du Mouvement Européen-France, une association qui cherche à promouvoir la construction européenne dans une perspective fédérale, et édite une lettre d’information sur les questions européennes. Il agit aussi sur le terrain (tractages, réunions …).

Formé à l’ESSEC, Claude a travaillé dans les directions marketing de sociétés du secteur de l’édition et de l’édition phonographique et est devenu par la suite consultant marketing international dans les industries automobile et aéronautique. Marié, père de trois enfants et grand-père de six petits-enfants, il vit à Rueil depuis une trentaine d’années.

Elizabeth Lefer