«Espérer ce que nous ne voyons pas, c’est l’attendre avec persévérance » (Ro 8, 25). Ces paroles de Paul choisies pour guider la prière des équipes peuvent retracer ce qu’ont vécu les équipiers et sympathisants du secteur de Versailles lors des rencontres en équipes brassées début 2012. Un appel à aller vers un peu d’inconnu, à nous décentrer de nos habitudes, confortables ou dérangeantes.
Peut-on remanier durablement toutes les équipes d’un secteur ? Peut-on créer des équipes autrement qu’en saupoudrant de nouveaux entrants dans les équipes qui cherchent un second souffle ? Pour ne pas rester sur ces questions qui reviennent périodiquement dans les réunions de secteur… Et sur la base d’une expérience déjà vécue il y a une dizaine d’années, a pris forme cette réédition d’équipes brassées. Avec 2 postulats : ne pas séparer les couples et favoriser les rapprochements géographiques. Le hasard a bien fait les choses du point de vue de l’intergénérationnel et d’autres rencontres fructueuses.
Ce premier temps a été suivi d’une soirée-débat autour de deux invités, l’un cadre d’une grande entreprise agro-alimentaire, René-Philippe T., et l’autre, Paul Hatey, porte-parole de la doctrine sociale de l’Église. Avec des angles d’attaque ou des expériences différents, ils ont revisité la question qui avait été posée aux équipes : «quels sont les engagements sociaux et environnementaux de nos entreprises ? Quelle conscience avons-nous des enjeux et de nos marges de manœuvre pour passer à l’action à tous les niveaux de l’entreprise et/ou de la société ?» Si l’écologie environnementale n’est pas la priorité dans un monde économique sous pression, «le développement économique seul ne peut exister». Il y a quelque chose de fondamental et universel dans le rapport à l’environnement d’où peut et doit émerger une écologie humaine pour bâtir une humanité durable.
Juliette Noël, responsable du secteur Versailles
Photo gracieusement fournie par l‘huilerie de Vensat