Alors que nous nous disposons à accueillir ce mystère inouï de la venue de Dieu en notre chair, prenons conscience de la valeur de notre temps, qui est aussi le temps de Dieu. Qu’il accélère ou décélère, le temps doit rester l’allié de l’homme pour se construire dans la juste relation avec soi-même, avec les autres, avec Dieu. Dans la constitution conciliaire sur l’Église, nous lisons : « C’est [aux laïcs] qu’il revient, d’une manière particulière, d’éclairer et d’orienter toutes les réalités temporelles auxquelles ils sont étroitement unis, de telle sorte qu’elles se fassent et prospèrent constamment selon le Christ et soient à la louange du Créateur et Rédempteur » (Lumen gentium n° 31). Alors que nous nous préparons à accueillir la venue du Seigneur dans notre temps, qu’il vous soit donné d’y trouver le plus souvent possible, le goût de l’éternité, le goût du Bonheur auquel le Seigneur nous appelle très durablement, de vous y tenir et de le faire connaître …
+ Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard,
évêque accompagnateur du MCC