Notre marche vers Nantes, cette « mise en congrès » initiée depuis deux ans, nous conduit, avec persévérance vers notre rassemblement des 24 et 25 septembre 2022. Chacun trace sa route mais toutes et tous sommes accompagné(e)s ou nourri(e)s des richesses proposées par le MCC. Elles nous éduquent à la complexité du monde, affermissent nos valeurs, notre foi, notre capacité à aller à la rencontre d’autres.
Aujourd’hui nous distinguons au loin les faubourgs de Nantes, ville étape tant désirée. Mais arrêtons-nous quelques instants. Reprenons souffle. Notre équipement s’est chargé, au gré des mois, de mille objets : conseils reçus, transitions explorées, sessions Skype ou Zoom, richesses partagées lors des rencontres de mars 2021 puis du rassemblement ignatien de la Toussaint 2021, synodalité et visitations, recherches sur le site « Passeurs d’avenir », lectures des lettres mensuelles sans oublier celle de Responsables. C’est le moment de s’alléger pour repartir rencontrer d’autres.
1. Dialoguer en équipe pour éclairer le chemin
Être passeur d’avenir est un état mais aussi une quête, un devenir. Les deux journées de Nantes ont pour ambition de nous accueillir, de nous (re)donner de l’énergie et de nous guider pour la suite.
Alors comment aborder cette fin d’étape ? De quoi avons-nous réellement besoin pour arriver totalement disponibles à Nantes ? Qu’est-ce que je vais garder dans mon sac à dos ? Pourquoi ?
2. Discerner avec le Christ
Être acteur de transformations, aller vers les autres, désirer d’être accueilli est un pari. C’est aussi aller vers soi. Prenons le temps de méditer cette parole de Jésus en Matthieu 10-40 :
« Qui vous accueille m’accueille moi-même, et qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé ».
Qui sommes-nous pour être susceptibles d’être accueilli(e)s ? En Congrès, en synode, dans nos vies professionnelles ou sociales… ?
3. Marcher d’un cœur transformé
Et si la solution était de repartir allégés d’idées toutes faites et d’évidences, de laisser sur le bas-côté les certitudes ou les peurs du moment, pour entrer au palais des congrès de Nantes seul ou en équipe, ouverts aux nombreuses propositions d’information, de témoignages, de travaux de groupes, d’approfondissement spirituel ? Déjà synodale et collaborative, cette halte ouvrira pour chacun un nouveau chemin vers un MCC transformé, une Église renouvelée.
Comment envisageons-nous ce temps de conversion, individuelle et collective ? Quels en sont les attributs, les richesses, les difficultés ? Quels sont nos objectifs personnels pour l’après Nantes ?
Dominique Semont, comité de rédaction