Quelques semaines après Noël qui chaque année par la démesure de la consommation, devient une insulte de plus en plus violente faite aux pauvres, nous pouvons entendre à nouveau que de la Nativité au Jugement dernier, Dieu se donne à connaître aux hommes par la fragilité d’un enfant, par l’attente des pauvres : de ceux qui comptent pour personne, de ceux que nous ne voyons même plus, car nous avons cultivé « l’art d’ignorer les pauvres » (John Galbraith).
Alors pour cette nouvelle année, mon premier vœu est que nous travaillions « à la recherche d’un vivre ensemble durable » (Cécile Renouard) en sachant que pour cela « il est devenu vital de penser autrement pour que l’espérance puisse renaître » (Edgard Morin).
Mon deuxième vœu est que nous continuions à écrire le livre blanc du Congrès, c’est-à-dire à travailler «à inventer des structures politiques, économiques et sociales qui mettent au premier plan les relations humaines et réduisent les inégalités matérielles et relationnelles» (Cécile Renouard).
Enfin, mon troisième vœu sera cette interpellation du cardinal Philippe Barbarin lors du Congrès de Lyon, que nous acceptions d’être le bon grain dans la main du semeur pour être jeté dans le monde; c’est le vœu le plus difficile, le plus exigeant.
Il me semble que c’est ainsi que nous renouvellerons nos équipes: ces petites communautés d’Église dans ce monde qui change et dans lequel nous sommes acteurs et témoins de l’Espérance.
Ludovic Salvo, responsable national