La dernière réunion de l’OIT en juin dernier a souligné l’importance du travail décent pour le bien-être des personnes. Ce thème comprend la situation des jeunes dans le monde, puisque ces derniers sont très fortement touchés par le chômage et vivent une grande précarité professionnelle. Créer de nouveaux postes de travail (décent) fait partie intégrante des challenges économiques et sociaux qui se posent à nos gouvernements.


Même si elle n’aborde pas la thématique de l’emploi des jeunes comme un axe indépendant, l’OIT promeut le dialogue tripartite (États/employeurs/travailleurs) pour convenir d’une réponse adaptée, tant au niveau national qu’international.

Comme membres du MIEC, nous croyons nécessaire de renforcer l’attention et les efforts pour une réponse réelle et effective sur ce point car le phénomène du chômage des jeunes ne cesse d’augmenter. Nous ne pouvons pas penser à des emplois décents sans considérer la qualité et l’accès à la formation, et sans augmenter les opportunités pour les jeunes.

C’est toute l’importance du travail que nous avons réalisé avec Pax Romana ICMICA (le MIEC et le SIIAEC), en lien avec d’autres ONG d’inspiration catholique. Nous veillons à promouvoir entre les membres de notre réseau un objectif commun qui mobilise toutes nos énergies pour que nos demandes soient écoutées. Nous faisons du travail décent, non seulement une priorité politique mais aussi un devoir éthique qui nous engage, comme catholiques, à construire des sociétés plus justes. Aujourd’hui plus qu’hier, nous recevons un grand appui du Saint-Siège (à travers les multiples lettres et déclaration du Pape François).

Camila Jara Aparicio, Secrétaire générale du Mouvement international des étudiants catholiques (MIEC) qui est la branche « Fédération des mouvements étudiants » de Pax Romana ICMICA dont fait partie le MCC via le SIIAEC

NB : À l’agenda 2014-2015 des travaux du SIIAEC et d’autres ONG figure la thématique de l’entrée dans le monde du travail. Des rencontres brassées (étudiants, JP, membres du MCC, patrons et entrepreneurs, syndicalistes) permettront de croiser les retours d’expériences. Et si vous y participiez ? N’hésitez pas à contacter Anne-Béatrice Pernaud, secrétaire générale du SIIAEC