« Citoyens responsables : transformons la clameur du monde en espérance ». Les cris du monde, de la société, de la Création, des plus pauvres, les cris du désespoir, les cris des urnes… nous appellent à prendre conscience que nous appartenons à une même humanité et habitons une même Terre. Il y a urgence à travailler pour rendre possible un même avenir pour tous sans exclusions, en prenant le parti de la solidarité.
Mandaté par la Conférence des évêques de France pour animer le temps du Carême sur le thème de la solidarité internationale, le CCFD invite cette année à nous laisser toucher par les cris du monde et à les transformer en espérance partagée. C’est une démarche spirituelle faite aux chrétiens pour un vivre ensemble ouvert sur le monde.
Chaque semaine une étape est parcourue, tel un chemin de conversion qui mène à l’Espérance : Écouter – Comprendre – Espérer, Croire, Oser – Agir – Célébrer. Vous trouverez dans vos paroisses le livret, des propositions d’animations de veillées, de temps de prière ou de célébrations par les équipes de bénévoles du CCFD dans les communautés chrétiennes et d’appel au don, dans les églises (26 mars ou 2 avril) mais aussi sur la voie publique (8 et 9 avril) et à travers les médias. Ces dons permettent d’offrir les moyens durables et efficaces à ceux qui luttent contre les causes de la faim dans le monde.
Le temps de Carême est un temps de prière bien sûr, de jeûne utile pour retrouver la sobriété et par là rendre possible le partage. À propos du jeûne et du partage, voici un texte d’une actualité étonnante : « Le jeûne qui me plaît, n’est-ce pas ceci : faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? N’est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable ? » (Isaïe 58, 6 – 7). C’est ce à quoi, ce temps nous invite.
[/Ludovic Salvo, délégué MCC au CCFD-TS/]
Campagne de don : Pour lutter contre la faim, tout le monde peut faire un geste