Il m’a semblé que ce fut une des idées forces qui est ressortie de cette 1ère journée commune CCFD-TS et MCC parisiens le 12 avril dernier. Reste à décider de s’engager à le vivre notamment en (re)prenant conscience de son propre rôle, de ses capacités et responsabilités, quelle que soit l’importance réelle ou pensée de ce rôle.
Après tout, la responsabilité sociétale des entreprises fait appel à la nécessité de prendre soin les uns des autres, de notre planète, sans que les bénéfices en soient forcément exclus, comme dans tout autre type d’organisation d’ailleurs. Dans cette perspective, nul besoin d’être un grand de ce monde pour être en capacité d’agir.
F. Gaulard, J. Viers & P. Segrétain nous ont enrichis de leurs regards et réflexions, chacun dans son rôle et dans son organisation, notamment au niveau international. La question des enjeux et des moyens à mettre en face, en vue d’un développement soutenable pour les hommes et la planète, a nécessairement conduit à débattre et parler d’actions concrètes, de leur absence parfois. Les domaines d’action évoqués furent aussi variés que le mode de consommation de chacun et le message ainsi adressés aux producteurs de biens et services, mais également les démarches et échanges au sein du dialogue social ou encore la stratégie suivie par une entreprise.
Se contenter de ne pas nuire à une communauté de biens m’est apparu alors une démarche bien succincte. La recherche d’un Bien Commun a d’ailleurs pu nourrir les discussions en ateliers, à travers les thèmes choisis par avance : impacts environnementaux des activités, protection de l’Homme au sein de la chaîne de production, standards internes de management, gestion de la diversité ou encore investissements socialement responsables. La diffusion au sein du CCFD-TS et du MCC des restitutions de chaque atelier portera-t-elle des fruits à plus long terme ?
En guise de conclusion, je citerai la lecture du jour issue des Actes des Apôtres qui m’a particulièrement touchée : « (…) personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun » (Ac 4,32).
Clotilde, correspondante MCC Paris au CCFD-Terre Solidaire
Pour poursuivre la réflexion sur les modes de consommations, nous signalons une conférence débat avec Robert Rochefort le 12 mai prochain sur « Consommer différemment, pourquoi ? Pour une éthique du consommateur. »