« Bonsoir à toutes et à tous… »
Voilà bien le seul élément commun à toutes ces premières rencontres que les équipes vivent entre septembre et mi-octobre. Il n’y a pas de modèle type pour un succès assuré, de processus identifié pour réussir une réunion de rentrée, ni même de mémento pour éviter le bide total. Chacune de ces rencontres est chargée de ses spécificités, que ce soit dans sa composition sociologique, dans l’ancienneté de ses membres, dans ses habitudes d’animation, dans son organisation, etc. …
Alors, à quoi bon se poster en vigie et essayer de baliser la route de ces premiers moments passés ensemble pour qu’ils soient les plus positifs, sachant que leur articulation est totalement fonction de l’équipe elle-même ?
C’est qu’ils sont déterminants pour la vie, la survie du groupe qui la compose. Il y a un enjeu important à ne pas manquer ce rendez-vous.
Comment appréhender ces balises, les identifier ? Pour les caractériser, moins qu’un panneau indicateur sur une route ou un chemin de réussite, c’est un itinéraire parmi un réseau de voies multiples que l’on doit choisir.
Plusieurs parcours sont possibles, mais quelques « grandes avenues » sont à emprunter.
La réunion d’équipe de rentrée peut donc se construire en choisissant de parcourir telle ou telle voie :
• La voie « historique »
Elle permet de rappeler l’évolution de l’équipe elle-même et de permettre à chacun de dire ou redire qui il est, de donner des nouvelles personnelles, de (re)créer du lien avec les autres équipiers. Elle peut également décrire l’histoire du mouvement et placer l’équipe dans cette évolution.
• La voie « fondamentaux du mouvement »
La parcourir assure une remise en surface des objectifs du MCC en tant que mouvement d’Eglise, structuré avec ses règles de fonctionnement, son organisation, ses objectifs
• La voie « vie de l’équipe»
Elle conduit à un calendrier mensuel de rencontres de l’équipe, en fixe les horaires et les lieux, ajoute les dates déjà fixées par le mouvement (en secteur, en région, au niveau national). Il semble essentiel de donner ces perspectives pour ouvrir l’équipe à la globalité du mouvement. C’est aussi déterminer les façons d’animer les réunions, d’assumer les responsabilités, de choisir les thèmes.
• La voie « désirs de chacun »
Elle suppose que chaque équipier, ancien ou nouveau dans le mouvement, puisse exprimer en confiance ses attentes et ses désirs.
Un pont sur ces voies : le livret d’équipe dont il est bon de relire les passages adaptés.
D’autres artères irriguent ce temps de retrouvailles : «vie spirituelle», «ouverture à l’Eglise diocésaine», «communication» , «recrutement», «cotisation et adhésion»…
Ces possibilités ne sont pas toutes à traiter. La liberté la plus grande est possible. Reste que les quatre voies proposées sont à parcourir d’une façon ou d’une autre dans l’organisation de cette réunion.
La spécificité de cette première rencontre demande une préparation performante entre le responsable de l’équipe ou l’animateur et l’accompagnateur spirituel. Elle induit le modèle dont se dotera l’équipe. Il faut donc conclure qu’elle doit bénéficier d’une attention particulière.
Enfin, le livre «Chemin d’Emmaüs » donne énergie et sens à notre engagement au MCC. Il répond à toutes les questions que se posent les équipiers, propose une méthode globale d’animation, permet la cohérence des choix. Il est proposé à tous les membres de se le procurer et… de le lire ou de le relire.
Dominique Semont
membre du comité de rédaction