C’est une quasi première : le nouveau secrétaire général du MCC est un cadre en exercice qui va assumer cette responsabilité souvent dévolue à un bénévole retraité. Il succède à cette responsabilité à François Vivant et Pierre Sévile. Olivier Collet travaille actuellement dans une société de conseil en management (Althéa) implantée sur trois sites et qui regroupe 150 salariés.
Olivier connaît bien le mouvement. D’abord lorsqu’il a découvert, étudiant, les locaux de la rue de Varenne. Originaire de Valenciennes, une région marquée par la vigueur du catholicisme social, cet ingénieur Télécom de formation participe à l’époque à des réunions de Chrétiens en grande école (CGE), réseau alors établi dans l’immeuble du siège parisien du MCC. Membre du mouvement depuis 2008 après un passage à Sciences-Po Paris, âgé de 48 ans, il est actuellement membre de l’équipe parisienne qui répond au doux nom de « O Pommard Mio ». « Je cherchais à la sortie de mes études un moyen de relire et nourrir ma vie de foi au sein d’un collectif » partage celui qui reste par ailleurs vice-président de la fédération des anciens élèves lassaliens (frères des écoles chrétiennes). De profession il sait accompagner les changements.
En charge durant cinq ans de la cinquantaine d’équipes de la région Paris-Saint-Denis, on lui doit une part active aux récents congrès du mouvement. Les chantiers ne manquent pas pour le nouveau secrétaire général appelé à coordonner les projets et à mettre en œuvre les orientations. Parmi celles-ci l’accompagnement de la démarche synodale en cours et la nécessité de faire mieux connaître le mouvement. « Je n’ai pas hésité à accepter cette responsabilité » confie ce célibataire. Il devrait lui rester du temps pour son loisir préféré, la lecture.
Robert Migliorini a.a., comité de rédaction