Directrice d’école depuis 8 ans, Pauline Mathieu, 36 ans, est entrée dans une équipe JP du MCC en 2015 avec son mari informaticien dans une société américaine. Aujourd’hui, trésorière de la région Midi-Pyrénées, elle milite avec les membres de l’équipe régionale, pour créer des liens à la fois intergénérationnels et inter-équipes.
Le couple a découvert le MCC en 2015 lors d’un rassemblement JP diocésain. Tous deux avaient des expériences de scoutisme et d’aumônerie mais connaissaient mal la spiritualité ignatienne. Pourtant la proposition du MCC de réfléchir sur la vie professionnelle leur paraissait plus attirante que celle de mouvements dits plus « spirituels ». Ils intègrent une équipe JP et, assez rapidement, s’ouvrent sur un réseau de groupes JP issus de plusieurs mouvements différents. Quelques années plus tard, Pauline prend la responsabilité de trésorière d’une région MCC animée par un bureau composé de 50 % de jeunes, proches du réseau JP France et de l’équipe thème du futur Congrès de Nantes.
Enseignante, elle apprécie au sein du MCC, de sortir de son corps de métier pour découvrir d’autres professions. Elle exerce sa mission de directrice au sein de l’Éducation nationale sans responsabilité hiérarchique sur les 7 enseignants qu’elle manage. Le confinement des derniers mois l’a amenée à réinventer son métier dans une école publique de quartier populaire à Toulouse. « On a parfois fait plus d’éducatif que d’enseignement, on s’est adapté à la situation pour lutter contre le décrochage des élèves ».
Le MCC lui permet de trouver des lieux de relecture de pratiques dans lesquels elle peut s’exprimer différemment. Il lui a permis de réactiver sa pratique spirituelle, de faire évoluer ses points de vue et de maîtriser des outils nouveaux pour elle, orientés vers les messages du pape, notamment sur l’écologie.
Solange de Coussemaker