Par les médias, nos voyages, nos activités professionnelles, associatives, nous vivons reliés au village mondial. Comment le ressentons-nous ? Notre regard sur les réalités internationales s’élargit-il ? Cela change-t-il nos sujets de préoccupation, notre manière de vivre notre foi ?
1er temps
Chacun décrit comment il se tient au contact des événements et réalités du monde, comment il y réagit.
Les situations personnelles sont probablement diverses dans l’équipe. L’important est d’échanger sur nos réactions aux faits observés. Pour guider la discussion :
— S’informer : médias, internet, revues, livres, conférences, amis étrangers …
Je peux recevoir l’information passivement, vouloir m’en protéger, la rechercher, me documenter, je peux ressentir de l’indifférence, de la sollicitude, de l’indignation…
— Voyager : je peux suivre un simple programme touristique, tirer profit des rencontres fortuites, organiser la découverte des réalités sociales locales…
— Travailler à l’international : immersion dans un milieu multinational, déplacements à l’étranger, expatriation… Je peux me limiter aux contacts indispensables, ou chercher à m’imprégner des différences culturelles …
— Contribuer à l’action d’organismes engagés dans la solidarité internationale, sous toutes ses formes. Je peux contribuer par un don, être membre actif d’une ONG, m’engager pour une mission de coopération à l’étranger…
Pour nourrir la réflexion: cf. §373 du Compendium de la Doctrine sociale de l’Eglise
2ème temps
Après avoir observé les différences de situations vécues, de sensibilité aux réalités rencontrées, ouvrir un débat.
Quelles sont les raisons, les enjeux peut-être insoupçonnés, qui m’incitent à demeurer attentif aux réalités internationales, et même à m’y intéresser davantage demain ?
— Raisons liées à mon intérêt propre : mieux comprendre un monde multiculturel qui se transforme très vite, m’adapter professionnellement, …
— Raisons qui nous concernent collectivement : comprendre les enjeux et les conséquences des grands phénomènes planétaires (mondialisation, crise écologique, crise alimentaire et pauvreté, …)
— Raisons qui rejoignent mon éthique, ma foi, mon adhésion à la doctrine sociale de l’Église.
Christian Sauret