Dominique Bourgouin nous a quittés le 20 janvier 2024, à Paris, au terme d’une longue maladie. Avec lui disparaît une grande figure du MCC dont il fut, avec Nicole, son épouse, le responsable national de 1984 à 1986. Nous mesurons la chance de l’avoir eu pour guide et compagnon de route et nous rendons grâce.
Car Dominique fut profondément un exemple. Chef d’entreprise à la personnalité chaleureuse, en permanence soucieux de solidarité, d’exigeant respect des personnes, il inspira fortement la vie de notre mouvement par son engagement et la force de son témoignage. Parmi bien d’autres de ses interventions, nous conservons le souvenir de ses vigoureuses prises de parole au Congrès du Bourget de janvier 1985 comme au Conseil National de la même année où il nous pressait de nous « engager ensemble dans l’aventure de la foi, d’agir en ce monde selon l’Esprit du Christ. »
Près de quarante années ont passé depuis, notre monde change, le MCC avec lui, et nos réflexions d’aujourd’hui, participation au chemin synodal, dessinent nos évolutions à venir. Mais c’est toujours le même Esprit qui nous réunit, le même désir de vivre l’Évangile dans nos responsabilités et nos actions quotidiennes, le concret de nos existences. « Pour rendre témoignage au Christ, insistait encore Dominique, il nous faut progresser dans la foi par une démarche personnelle, mais aussi partagée. Nous apprenons à croire les uns avec les autres, les uns par les autres. » C’est comme un invisible lien qui se tisse entre nous et se prolonge entre les générations.
Notre prière, en l’église Notre Dame d’Espérance, le 29 janvier, au cours de la messe concélébrée par Bertrand Hériard-Dubreuil, notre aumônier national, unissait notre merci à Dominique et l’espérance qui porte notre petite communauté d’Église au lendemain de son Assemblée Participative Nationale.
On ne peut pas parler de Dominique « sans parler de sa foi », disait l’un de ses fils dans un émouvant témoignage. « Papa pensait tous ses actes au quotidien par rapport à sa foi, une foi en l’Homme. En chaque homme, il voyait l’image de Dieu : l’Amour. Papa avait une foi ancrée dans la vie quotidienne ; elle était contemporaine, elle était inclusive et sociale et devait aussi être apostolique. »
Merci Dominique.
Dominique Guibé et Xavier Grenet, anciens responsables nationaux