Aux côtés du président de l’Action catholique des milieux indépendant (ACI) et de l’ancien président des scouts et guides de France (SGDF), le MCC a répondu à l’invitation de débattre sur le sens et la dignité dans le travail, dans le cadre des Ateliers-débats de la Verrerie organisés à l’église Saint-Merry à Paris le 3 juin 2019.
Nous faisons, et les jeunes particulièrement, l’expérience des paradoxes du travail, entre compétition et coopération, désir de sécurité et désir d’autonomie (« l’entreprise libérée »), le travail lieu de dépassement et aussi parfois de perte de dignité, l’injonction à se réaliser et à trouver du sens et la réalité de logiques bien peu humaines… ces tensions sont d’autant plus fortement vécues lorsqu’on est en situation d’encadrement, qui suppose loyauté et exemplarité.
Devant un public marqué par les situations de déresponsabilisation, de course sans fin à la performance, de tension entre la vie professionnelle et la vie personnelle exprimées par les jeunes générations, le MCC a témoigné de sa démarche pour retrouver des capacités d’agir, et de sa proposition pour « réenchanter le travail » par des actions concrètes et réfléchies. De son attachement également à relire et formuler de façon actuelle les apports de la pensée sociale de l’Église. Nous pouvons agir en tant que salarié responsable, mais aussi par nos choix de consommateur, ou d’épargnant « actionnaire »…
Alors que les débats se sont orientés vers les nouveaux enjeux posés par la transition écologique et sociale, le MCC a fait valoir de nouveaux modèles d’activités et d’entreprises qui fondent leur performance sur leur attachement à leur territoire, sur leur indépendance stratégique vis-à-vis des marchés financiers ou autour des principes de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. À noter qu’une mobilisation est en cours au MCC sur ces thématiques.
Mireille Viora, responsable du groupe de travail sur la transition écologique