Le travail fait apprendre, le travail est co-construction, le travail peut nous égarer : c’est en substance une partie de l’homélie de dimanche matin de Monseigneur Ulrich faite aux participants matinaux avant la reprise de la session des Semaines Sociales de France. Le partage de cette réflexion pourrait porter du fruit pour des réunions d’équipe dans le MCC.

Le travail est formation.  On grandit en humanité par l’effort, la création et la joie partagée.  Certes, il y a le travail parfois pénible qu’il convient de prendre en compte. Mais, le travail est un plus qui nous nous nourrit. A nous, chrétiens, de garder du cœur au travail.

Le travail co-action ou co-construction. Nous avons appris et compris le labeur pour reconstruire l’Europe et monde après les deux guerres mondiales. Travailler ensemble, avec l’autre, est une dimension qui nous dépasse et nous rapproche du divin, car nous sommes vraiment humains et création de Dieu. L’exemple du chantier de Notre Dame illustre l’image du “travail avec les autres en combinant les expertises”. Ce projet mené avec 250 entreprises a permis de réunir jusqu’à 500 personnes sur place durant certains pics de travail. C’était formidable.

Mais le travail peut nous égarer. C’est en fait le sentiment de puissance qui pourrait nous égarer. A nous d’apprendre à nous maîtriser, à dominer le désir d’être une puissance capable de tout et d’aller vers une construction exclusive. En tant que managers et professionnels, à nous de faire en sorte de limiter par la mise en place d’une bonne gouvernance les abus de pouvoir au travail.

Demandons au Seigneur de nous écarter de ces tentations de désir de toute puissance et donnons une chance à ceux et celles qui souhaitent donner le meilleur d’eux-mêmes dans leur travail !

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