Le principe de la solidarité implique que les hommes de notre temps cultivent davantage la conscience de la dette qu’ils ont à l’égard de la société dans laquelle ils sont insérés: ils sont débiteurs des conditions qui rendent viable l’existence humaine, ainsi que du patrimoine, indivisible et indispensable, constitué par la culture, par la connaissance scientifique et technologique, par les biens matériels et immatériels, par tout ce que l’aventure humaine a produit. Une telle dette doit être honorée dans les diverses manifestations de l’action sociale, de sorte que le chemin des hommes ne s’interrompe pas, mais demeure ouvert aux générations présentes et futures, appelées ensemble, les unes et les autres, à partager solidairement le même don.
1er temps: Quel type de rapport est-ce que j’entretiens avec les autres générations dans mes milieux professionnel ou associatif? Donner un exemple de situation où j’ai senti une incompréhension entre générations et un exemple où j’ai pu reconnaître une collaboration entre générations. Ai-je le sentiment que les autres générations (plus jeune ou plus vieille) prennent ma place et qu’il me faut lutter contre ces générations? Quelle attitude cela me pousse à avoir vis-à-vis de ces générations?
2ème temps: Lire texte tiré du Compendium de la doctrine sociale de l’Église?
3ème temps: De quoi est-ce que j’accepte d’être débiteur par rapport à la société dans laquelle je suis inséré: éducation, patrimoine culturel et religieux, mais aussi dette financière? Qu’est-ce qui me semble le plus important dans ce que j’ai reçu? Dans ce que j’ai envi de transmettre?
4ème temps: Dans l’entreprise ou dans le milieu associatif, est-ce que je perçois un intérêt à vivre cette solidarité entre les générations? Quel déplacement est-ce que cela nécessite de ma part? Quels moyens simples puis-je adopter pour renforcer cette solidarité?
Terminer la réunion par la prière du Magnificat, par lequel Marie loue la réalisation «de la promesse faite à ses pères».