Pour des vacances sur une île déserte, pas sûr qu’aujourd’hui nous emportions une Bible… Cependant prendre du temps pour lire de beaux textes pourrait faire partie de notre programme d’été, comme on prend plaisir à profiter d’un beau paysage ou d’une musique sublime. Une affaire à décider avant de partir et à savourer seul ou en équipe.
1er temps : partageons la réalité de nos pratiques de lecture
Uniquement professionnelle ou comme un loisir ? Une source de plaisir ou non ? Quels genres de lectures m’est-il habituel de faire (journaux, BD, extraits, romans, témoignages, documents…). Suis-je sensible à des lectures littéraires, à la poésie ? Aux symboliques d’un texte ?
Depuis quand n’ai-je pas lu (ou ai-je lu) un livre qui m’a marqué ? De quoi parlait-il ? S’il m’a touché n’est-ce pas parce qu’il a enrichi quelque chose en moi ? M’a ouvert un horizon ? Certains textes ne sont-ils pas des trésors que l’on garde précieusement en mémoire ?
Deux textes pour réfléchir
« S’il y a une parole à laquelle des générations et des générations se sont fiées depuis des milliers d’années, c’est la Bible. La tradition juive puis la tradition chrétienne ont permis à ce texte, ces textes, de traverser les siècles : lus, relus, traduits, commentés, manipulés, contestés, mais toujours là, héritage spirituel, patrimoine culturel. Il y a peut-être une raison pour laquelle on peut s’y fier : ce n’est pas une parole définitive, ce n’est pas un dernier mot, c’est une parole qui raconte, dialogue, pointe les questions essentielles, déplace, guide et accompagne ses lecteurs sur le chemin de leurs propres choix. ‘Il parle toujours. Sa parole n’est pas achevée. Nous ne l’avons pas encore entendue’, écrit Frédéric Boyer, à propos d’un passage de la Genèse », Anne Ponce, édito de La Croix Hebdo, 5 juin 2022.
« Je vais t’aider mon Dieu à ne pas t’éteindre en moi… Une chose m’apparaît de plus en plus claire : ce n’est pas toi qui peux nous aider mais nous qui pouvons t’aider… et ce faisant de nous aider nous-mêmes », Etty Hillesum (Une vie bouleversée, prière du 12 juillet 1942).
2ème temps : la Bible, comme une parole vivante
M’est-il arrivé de lire en entier un des livres composant la Bible ? Ou un des quatre évangiles du début à la fin ? Les psaumes font-ils partie de mes lectures ? Me permettent-ils de prier ?
Est-ce que je ressens (ou non) le besoin de fréquenter plus souvent ces textes ? Pourquoi ?
Comment pouvons-nous rendre plus présentes dans notre vie, et particulièrement pendant ce temps d’été, la fréquentation et la lecture de textes de la Bible ? En vue de quoi souhaitons-nous le faire ? Comment cherchons-nous à ce que cette parole devienne vivante et pas seulement une obligation ?
Avons-nous des sites, des rendez-vous, des lectures, des manières de faire à échanger ?
Rendez-vous à la fin de l’été pour partager nos découvertes et nos expériences.
A-M de Besombes avec Françoise Alexandre, d’après une idée de Catherine Le Gall, équipière au Havre