Ces 12 et 13 octobre, je vivais ma première Équipe nationale du MCC.
A travers nos échanges et nos travaux, trois dimensions m’ont émerveillé. Tout d’abord la simplicité des relations entre les membres de l’Équipe Nationale, qu’ils soient depuis longtemps dans le Mouvement ou nouveaux comme moi. Ensuite la diversité des tempéraments et des histoires comme des situations professionnelles, sociales ou familiales. C’est « plus que nous » qui nous a mis ensemble. Enfin, ce que je nomme la longue et profonde imprégnation de l’esprit du MCC.
Que dire de cet esprit ? Il me semble fait d’un regard évangélique sur toute notre existence, en commençant par la vie professionnelle grâce à la médiation d’une équipe. Il s’agit bien « d’évangéliser nos décisions » comme aimait à le dire le Père Jacques Orgebin, aumônier national de 1985 à 1991, dont l’enterrement se célébrait à Lille au moment même où nous débutions notre Équipe nationale. Cet esprit MCC procède aussi de la pensée sociale de l’Église. Il met en œuvre une aptitude à puiser à cette source, de façon pratique ou plus réflexive. Cela structure les personnes et provoque une multitude d’engagements pour « le Royaume de Dieu et sa justice ».
La conjugaison de ces trois éléments – simplicité des relations, diversité et imprégnation de l’esprit du MCC – suscite mieux que de l’amitié : elle fait naître de la fraternité. Une fraternité non pas enclose sur un petit groupe, mais véritablement missionnaire. A l’intérieur du Mouvement, au plus proche de la vie de chacun comme au grand large de l’Église et de la société. Car ces trésors du Mouvement croissent d’être partagés. C’est ce qu’une centaine de JP vivront à Aix du 9 au 11 novembre lors de leur session nationale.
P. Hubert Hirrien, jésuite, aumônier national
NB : Le 11 décembre à 18h30, une messe sera célébrée en l’église Saint-Ignace à la mémoire du Père Jacques Orgebin