«Au fond, le Seigneur a bien fait les choses !» Alors que, reconnaît-elle, «je ronronnais un peu dans mon équipe MCC», la proposition qui a été faite à Véronique Laveissière de prendre la tête de la région Paris, fin 2010, est arrivée à point nommé. Cette jeune quadra, juriste maritimiste de profession, ne s’y attendait pas une seconde.
18 mois plus tard, à mi-parcours du mandat qui lui a été confié, Véronique dresse un bilan plein d’enthousiasme de l’expérience. «Je m’étais décidée en 8 jours. J’avais bien quelques appréhensions.» On imagine un peu lesquelles, pour cette personnalité qui se veut discrète. «Pour vivre heureux vivons cachés», confiera-t-elle d’ailleurs dans un sourire, à l’idée de voir son portrait «croqué» pour le MCC. Qu’importe ! Plus forte que tout, ressort chez Véronique une pensée en forme de leitmotiv : l’évidence qu’il y a s’engager pour s’accomplir.
Le MCC lui offre justement ce cadre : « une liberté d’action, sans hiérarchie pesante, épaulée par une équipe régionale bien rodée, où chacun est motivé par le même désir de s’entendre et d’avancer ». Langue de bois, derrière ces mots ? Assurément pas, la jeune femme ajoutant : «Trois ans de mandat, c’est un chiffre qui me va bien : suffisant pour mettre des choses en place, et limité pour ne pas s’essouffler dans la fonction».
Un autre mot revient naturellement dans sa bouche et qui berce ses journées : «mouvement». Celui de la mer, qui la fait voyager à travers ses dossiers professionnels. Celui du MCC, bien sûr, «qui ne peut vivre et grandir sans que ses membres s’impliquent». De journées régionales en soirées de rentrée ou de fin d’année, en passant par les week-ends et réunions nationales, Véronique vogue et navigue, heureuse… Ne négligeant pas non plus, le temps d’un long week-end, le bonheur de regagner sa région natale, le Cantal. «J’y vais dès que je peux. Là-bas, il y a 3 vaches pour un habitant, glisse-t-elle presque en s’excusant, mais j’y goûte le silence, le temps de vivre, la beauté de la nature». Un port d’attache nécessaire avant de retrouver le grand large : son horizon parisien…
Pierre-Olivier Boiton