A propos du texte de Cécile Renouard “ NL_puce_rouge Vie en entreprise et vie spirituelle” paru dans le numéro d’Études de juin 2011, quelques questions à partir des quatre jalons pour permettre d’échanger ensemble.

Ces questions qui s’adressent à chacun de nous exigent un temps de réflexion personnel pour pouvoir parler en “je” et supposent bien sûr l’écoute bienveillante de chacun.

Questions

1 — Comment faisons-nous pour ne pas être totalement absorbés par notre travail et nos préoccupations ?

Comment notre équipe nous permet elle de :

— prendre le temps de laisser la place à la “polyphonie de la vie” ?

— d’écouter, d’entendre et de s’émerveiller et pas seulement de faire

2 — Comment faisons-nous pour être “mailleur”, “passeur”, constructeur de liens, éveilleurs de conscience pour discerner les conséquences de notre agir et de nos décisions (ou peut être de notre laisser-faire) sur les autres proches ou lointains (dont les générations à venir) ?

Comment notre équipe nous aide-t-elle ou peut nous aider à cela ?

3 — Comment notre équipe nous permet-elle d’être fidèle à notre baptême : prophète, roi et prêtre, c’est à dire respectivement

— dénoncer l’injustice et nous investir dans le combat pour la justice pour “faire autrement” qu’aujourd’hui

— travailler au bien commun, ce qui suppose quelques “ruptures” dans nos façons de faire

— cultiver la gratuité et le don dans nos rapports aux autres, acceptés pour eux mêmes, pour pouvoir “être avec” et être libres

4 — Comment ne pas rester à la surface des choses, aborder l’expérience professionnelle dans toute son épaisseur, là où les dilemmes se posent et donc les choix cruciaux (c’est à dire qui passent par la Croix) : réussir sa vie ou réussir dans la vie ? en quoi l’équipe nous accompagne-t-elle sur ce chemin ?

Enfin ce qui sous entend et donne sens à notre participation dans nos équipes, dans nos vies quotidiennes, et dans la confiance qui nous est donnée chaque mois, de vivre en équipe entre chrétiens participant à un Mouvement d’Église,

— Comment vivons-nous notre foi en sauvegardant de substantiels temps de prière, de mise en présence de la Parole de Dieu, de vie sacramentelle ?

— Comment structurons-nous notre foi dans une relation habituelle, renouvelée et explicite à l’Église ?

— Comment, au cœur même de nos engagements, pouvons-nous à l’occasion rendre explicite ce Mystère d’amitié et de fidélité à Jésus-Christ en son Église ?

Il est possible de ne pas aborder toutes les questions et de choisir un ou deux jalons que l’équipe souhaitera aborder plus particulièrement parmi les quatre proposés.
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