« Voici que je fais une chose nouvelle, elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? » (Isaïe 43, 18–19)
« Ne vous souvenez plus des événements passés,
ne considérez plus ce qui est ancien.
Voici que je fais une chose nouvelle,
elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? » (Isaïe 43, 18–19)
Une parole d’espérance pour une étape de transition. Ne vous souvenez plus des événements passés, ne considérez plus ce qui est ancien.
Depuis 60 ans, le MCC a été une terre féconde. Des générations y ont semé, d’autres ont arrosé, et Dieu a fait grandir. Aujourd’hui, une nouvelle étape s’ouvre : un nouveau nom, une raison d’être repensée, et peut-être aussi, pour certains d’entre nous, un pas difficile à franchir.
Changer n’efface pas le passé. Il ne s’agit pas de l’oublier, ni de le renier. Il s’agit de l’honorer en acceptant qu’il ait porté du fruit, et qu’un nouveau cycle commence.
Le prophète Isaïe nous parle d’un Dieu qui agit dans le présent, qui fait germer du neuf même si cela nous semble fragile ou incertain au début.
À celles et ceux qui sont prêts à avancer : que votre élan soit accompagné de patience et d’écoute, car tout renouveau véritable se fait ensemble, et non dans la précipitation.
À celles et ceux qui doutent ou qui s’inquiètent : que cette parole vous apporte paix et confiance. Dieu n’éteint pas la mèche qui faiblit. Il connaît nos histoires, nos attachements, nos résistances parfois. Et il agit sans nous brusquer, mais avec la force douce de la graine qui pousse sous terre.
Ce changement de nom n’est pas une rupture. C’est une poursuite, un prolongement, un ajustement pour mieux porter du fruit aujourd’hui. Ce n’est pas « autre chose » : c’est la même fidélité, traduite autrement.
Que cette parole d’Isaïe, et d’autres comme celle de saint Paul — « Ce que tu sèmes ne reprend vie qu’à condition de mourir » (1 Co 15,36) — nous accompagne. Ce qui semble tomber peut en réalité germer. Ce qui semble disparaître peut renaître.
Et si nous choisissions ensemble de regarder non pas ce qui se termine, mais ce qui commence ?
Le Comité de Rédaction de la Lettre du MCC.